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Le nom de cet ancêtre (sire jean GLORIEUX vers 1455- vers 1512) a été relevé dans les états journaliers des émoluments payés aux Officiers etDames de "l'Hotel de Marie de Bourgogne, archiduchesse d'Autriche.

Officier en 1482 de la maison de Marie de Bourgogne alors que celle-ciréside à Bruges. Il n'a donc pas pu être recruté dans cette ville ni dans la Chatellenie de Courtrai.

Le recenssement de 1555 étudié et résumé par Jacquart établit que l'existence d'une famille Glorieux n'est relevée dans aucune des communes de la Chatellenie. Le Sire Glorieux ne parait pas davantage être venu deBourgogne ou de Dijonoù l'on ne retrouve guère de Glorieux. Il est donc probable que le Sire Glorieux ait été recruté dans la Chatellenie de Lille d'autant plus que dès le XIVie siècle le nom de Glorieux peut être relevé dans divers documents de l'époque.

Le nom de cet ancêtre a été relevé dans onze des états journaliers desémoluments payés entre le 12 janvier et le 10 mai 1482 dus aux Officiers et Dames de l'"Hotel de l'archiduchesse d'Autriche".

Il est cité en 68ie position et touche 6 sols.

("Etats des gages" - Archives de Nord-cote B 3445-annes 1345 1682) Le sire Jean doit être originaire de Lille ou avant lui des Glorieux appartenant deux générations avaient servi en qualité de militaires la Gouvernance de Lille.

Jean Glorieux ne vient donc pas de Bourgogne et il ne peut venir de laChatellenie de Courtrai les tables des vieilles familles de cette Chatellenie en 1550 dressées par Jacquart d'après le registre 6981 de la Cour des Comptes ne mentionnent aucune famille Glorieux (Archives du Royaume).

Il s'avère que la maison de Marie de Bourgogne est dissoute après son décès et que ses membres se sont dispersés ce qui expliquerait le retour Lille du sire Glorieux qui s'y marie et compte parmi ses enfants un Jean Glorieux qui postérieurement à 1529 viendra vivre à Dottignies et Coyghem.

Il n'a toutefois pas été prouvé que le Jean de 1529 soit bien un fils du sire Jean Glorieux.

Sire Jean Glorieux serait décédé aux environs de 1512 à 37 ans (cfr Mme de Lauwe) mais il est aussi cité "agé de 55 60 ans décédé vers 1512/ 1517"

Marie de Bourgogne était née à Bruxelles en 1457 et est décédée à Bruges au palais princier Prinsenhof le 27 mars 1482.

Elle avait une très grande affection pour sa première dame d'honneur, Madame de Halewin et dans l'ouvrage qu'Yves Cazaux a consacré à Marie de Bourgogne on peut y lire: "la dernière pensée de Marie que le monde ait retenu de source certaine, est allée à Mme de Halewin. 'Aucune récompense ne pourra égaler tant de mérites a-t-elle déclaré et elle a voulului confier ce qu'elle avait de plus cher en la désignant comme "recteur et gouverneur" de ses enfants Philippe etMarguerite. Ceux-ci furent élevés par elle sauf pendant la période où Marguerite, qui avait été enlevée par Louis XI, passa la cour de France.

(t1 p10)

Marie de Bourgogne est fille unique du duc de Bourgogne Charles le Téméraire et de sa seconde épouse Isabelle de Bourbon. En 1477, agée de vingt ans, Marie, duchesse de Bourgogne prend la tête des états bourguignons à la suite de la mort accidentelle de son père devant Nancy. Sa jeunesse et son inexpérience politique lui font perdre une partie de ses états. Louis XI, ennemi acharné de sa dynastie, reprend la Bourgogne proprement dite, envahit la Picardie et l'Artois, tandis que l'Alsace, la Lorraine, la Gueldre, le Zutphen et Lie se séparent de l'état bourguignon. Les états généraux réunis à Gand en février 1477 obligent Marie à signer le , qui abolit les institutions centrales établies par les ducs de Bourgogne, notamment le parlement de Malines, cour de justice suprême, et qui signifie le retour aux anciennes institutions et privilèges régionaux. Bien qu'engagée par Louis XI au dauphin de France, alors de sept ans, Marie épouse en aout 1477 Maximilien de Habsbourg, fils uniquede l'empereur Frédéric III d'Autriche. Protecteur des états bourguignons, Maximilien arrête l'arme française en aout 1479 à Guinegatte. Mariemeurt en 1482 des suites d'une chute de cheval, laissant deux enfants:Philippe le Beau et Marguerite d'Autriche. Ainsi prend fin le règne dela maison de Bourgogne. Maximilien exerce la régence jusqu'à la majorité de Philippe le Beau en 1494. Il rencontre beaucoup de difficultés dela part des provinces, excédées par la politique centralisatrice des Bourguignons.

(Encyclopédie Universalis)